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Crédit photo : JeVisiteNice.fr - droits de reproduction réservés.

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L'Histoire d'une ville unique.

 

Visiter Nice, c'est plonger dans son Histoire et se laisser guider au gré d'une aventure unique. jevisiteNice.fr vous propose d'en savoir un petit peu plus sur Nissa la Bella, ville de caractère.

 

On trouve à Nice des messages remontant à la préhistoire, un musée y est même dédié (le musée Terra Amata, sur la route qui mène vers Villefranche et Monaco). Mais c'est davantage l'antiquité qui a marqué la ville de son empreinte. De son passé grec, débuté au VIème siècle avant notre ère, Nice a conservé un nom, Nikaia (donné depuis à une école, sa salle de spectacles à grande capacité) et un port, que les Génois plus tard développeront. La Nice grecque n'a rien d'un comptoir marchand ou d'une cité politique forte. L'arrivée romaine, en revanche, marquera une première phase d'expansion que les touristes d'aujourd'hui peuvent observer. En effet, le site gallo-romain dans le quartier de Cimiez est un passage obligé et démontre une certaine opulence de Nicea, ville née grecque devenue romaine -et chrétienne- au IVème siècle.

 

L'Histoire médiévale de Nice sera tourmentée. Souvent conquise et confrontée à des invasions, elle offrira aussi des victoires héroïques sur l'envahisseur. Entre le VIIIème et jusqu'au milieu du XIIIème siècle, les attaques sarazines, provençales -et donc françaises- auront, tour à tour, réussies à franchir les lignes niçoises mais se heurteront aussi à la détermination de ce peuple fier, alors sous la domination de la maison de Gènes. D'une mer à l'autre, d'un conflit à l'autre, la Nice génoise ira même combattre la Vénétie.

 

Une second vague d'essor économique sera à porter au crédit du Comte de Provence qui, ayant conquis d'apres luttes cette terre et son stratégique rivage, en fera une porte d'entrée sur la route du sel. Un essor économique et démographique qui conduira à une expansion de la ville "haute" (le quartier évoqué précedement, Cimiez, sur les hauteurs de la ville) vers les quartiers plus littoraux, la Vieille-ville que nous arpentons aujourd'hui.

 

Les armes se taisent. Du moins pour un temps. Mais la cité marchande doit affrontée une épreuve bien plus dure. La peste. Cette peste noire sera la cause de la disparition de près de la moitié de la population de l'époque à la première moitiée du XIVème siècle. Nice est à genoux mais ne cède pas. Elle se relève. Elle relèvera aussi de nouveaux defis. 

 

La troisième phase de cette rapide frise chronologique débute par la cession de Nice à la Savoie. La ville d'aujourd'hui doit, en effet, beaucoup à cette domination qui durera près de cinq siècles. La maison de Savoie fait de Nice sa voie privilégiée vers la Méditerranée. Conséquences : amélioration du réseau de transport, fortifications. Ce "Comté de Nice", si cher désormais à certains Niçois, est ainsi le fruit politique de cette expansion des XIV et XVème siècles.

 

Nice est désormais une capitale régionale, une cité prospère. Mais l'instabilité elle aussi prospère en Europe et Français et Savoyards s'affrontent de nouveau. C'est au cours d'un de ses épisodes épiques que la légende de Catherine Ségurane apparait.

 

Assiégée par l'illustre Barberousse, Nice se cherchera en accords, protectorats et alliances avec, dans quelques siècles, "la rattachement" à la France. Mais restons encore un peu à la Renaissance car je ne peux pas la quitter sans évoquer un passage pénible de l'Histoire de la ville.

 

Ces guerres intestines qui défigurent l'Europe et la redessine à l'infini ont conduit la maison de Savoie à des choix politiques aux conséquences fâcheuses. Parmi elles, le soutien que Victor-Amédée II apportera à l'Espagne, alors en guerre contre la France coutera son chateau à notre ville. En effet, malgré l'alliance signée avec les Français, cette décision d'apporter argents et moyens à Charles II, ce roi d'Espagne de 29 ans, causera le couroux d'un certain... Louis XIV. Sorti victorieux, il ordonnera en représaille la destruction du chateau au début du XVIIIème siècle. Le site et quelques vestiges de cette époque sont visibles sur la colline éponyme. 

 

Passée sous le joug sarde dès 1814, redevenue une place économique incontournable, Nice devient officiellement française, intégrée dans le département des Alpes-Maritimes, le 14 juin 1860.

 

L'Histoire contemporaine qui s'en suivra sera assez proche de celles des autres grandes villes françaises. Confrontée à l'arrivée de la Première guerre mondiale, Nice sera impactée par le chômage et la fuite des touristes de nos rivages. L'Entre-deux-guerres est synonyme d'espoir avec une population qui flirte alors avec les 250 000 habitants dans la deuxième moitié des années trente. La Seconde guerre mondiale est déjà là. Elle s'accompagnera de son lot d'horreurs et de désolation, des milliers de bâtiments furent détruits dont le célèbre Casino de la Jetée Promenade qui fait l'objet d'un focus sur  jevisiteNice.fr. La ville sera libérée le 28 août 1944.

 

Durant l'après-guerre, Nice se reconstruit et renait une nouvelle fois. L'expansion est de retour, les touristes affluent et la capitale de la Côte d'Azur redevient une ville dynamique, un "place to be" couru.

 

La Nice d'aujourd'hui, c'est celle que jevisiteNice.fr veut vous faire découvrir : 5ème ville de France, 1ère plateforme aéroportuaire après Paris, des spécialités culinaires que le monde nous envie (si, si !), un des climats les plus appréciable d'Europe... bref, partez à la découverte de Nice avec nos bons conseils.

 

Bonne visite ;-)

 

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